par adrien le : 19/08/2008 20:16:28
Je précise dès maintenant que dans les différents accidents cités dans la news je me garderais bien de porter un jugement tel quil soit.
Vous nêtes pas sans savoir que depuis le début du mois de juillet,plusieurs accidents mortels ont eu lieu dans les montagnes Françaises.Dernier en date celui dun père et de son fils survenu lors de lascension du Monte Cinto en Corse.
Daprès le groupement de secours en montagne, ces accidents ne sont pour la majorité pas une fatalité et auraient pus être évités dans la plupart des cas. Ainsi,le PGHM constate que la majorité des accidents sont causés par une imprudence d' une ou de plusieurs des victimes et non par une tierce personne ou un événement extérieur. Les mauvaises conditions météorologiques pouvant en outre aggraver une situation déjà bien périlleuse.Bien que lenquête sur laccident Corse ne soit pas encore conclue, je reviens encore une fois sur cet exemple malheureux et sur lhypothèse émise par une personne du PGHM corse.D' après laquelle les deux personnes seraient mortes de froid bien quelles aient eu un accident au préalable. Dans ce cas là lhypothermie est due à leur immobilité.
Quelles sont les causes principales de ces accidents?.
Je vous disais dans le paragraphe précédent que les accidents étaient bien souvent la conséquence dune erreur humaine, nous allons maintenant essayer den voir les causes principales.
Pour illustrer cette partie je vais vous raconter une anecdote toutes bêtes qui aurais put coûtait chère à ces protagonistes. Il y a de ça quelques année je me rendait comme bien souvent au refuge du glacier blanc (dans le massif des écrins) dans l' intention de faire ensuite le Dôme des écrins voir même la barre des écrins. En chemin quel ne fût pas mon étonnement lorsque j'ai rencontré une personne chaussée dune paire de tennis et d'un tout petit sac pour seules affaires.
Je me demande même si elle avait prévus des vêtements chauds pour la pause du midi. Pour moi ce cas de figure est de linconscience pure, car en pratiquant la randonnée en montagne comme elle le fait cette personne risque de prendre froid et de se faire mal physiquement. Et l' anecdote ne s' arrête pas là.Nous nous sommes arrêté dans la journée sur le glacier (qui descendait beaucoup plus bas à cette époque) pour faire une école de glace. Je signale pour ceux qui ne le savent pas encore quun glacier est un endroit imprévisible avec ces crevasses et ces Séracs. Lors de nos exercices nous avons rencontré une personne en manche courte qui se « baladait » sur le glacier sans être encordé. Preuve vivante de linconscience humaine.
Quelques statistiques
Bien que lété ne soit pas encore finis les médias et les organismes de secours en montagne saventure déjà à avancer des chiffres sur le nombre daccident en montagne. Il ne faut pas se voiler la face, la montagne à une fois de plus été bien meurtrière. On parle désormais de plus dune centaine de morts rien que pour les chaînes montagneuses Française. La majorité des accidents se sont produit dans le massif du mont blanc, et se répartissent entre lalpinisme et la randonnée sur du terrain « à vache » (si je puis mexprimer ainsi).
Comment réagir ?
Voyant cet état de faits, les organismes de secours en montagne (GRIMP, PGHM, CRS
) et autres organismes daccompagnements (compagnies des guides, clubs de loisirs
) ne restent pas sans rien faire et font, sans relâche, une campagne de prévention auprès du public concerné. Les gendarmes nhésitent pas à aller sur le terrain pour faire de la prévention, informer, sans pour autant verbaliser.
Pour ma part jessaie de contribuer à cette action de prévention en rédigeant ces quelques lignes.
Mes sources d'information :
Elles sont diverses et varié ma principale source étant le journal télévisuel de France 2.
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